À l’heure des économies, la tentation est forte de procéder par coupes sombres dans les dotations aux collectivités, nous rapprochant ainsi d’une dangereuse mise sous tutelle financière. Au risque de provoquer, les finances publiques auraient besoin d’être mise sous tutelle des collectivités.
L’État en serait-il là, s’il s’était astreint à voter, comme elles des budgets à l’équilibre ? Sans ressources propres, la régionalisation, la décentralisation resteront des leurres. L’impôt local doit et une part des impôts indirects doivent financer le local. L’impôt national, peut être plus rare doit financer les prérogatives nationales, les cotisations sociales doivent financer la protection sociale.
En s’éloignant de ces principes clairs, notre système fiscal est illisible, incompréhensible et peu démocratique. Le contribuable ne sait pas ce qu’il paie, à qui, comment pourrait-il sanctionner plutôt l’un que l’autre. Certains mobilisent et hurlent contre l’impôt, c’est facile. Il nous revient de justifier l’impôt et cela passe par une réforme fiscale d’ampleur, plus claire, plus juste et aussi plus péréquatrice.
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