Chère lectrice (cher lecteur),
Autant vous prévenir de suite, cette chronique sera une petite bombe ! Pourquoi ? Parce que l’heure du H a sonné. Et là, je vous vois déjà chères porteuses de projet, un sourire au coin des lèvres. Trop facile ! Défilent alors devant vos yeux de multiples possibles : H comme Ardèche, H comme Lozère, H comme Ariège… Et bien non ! Je ne tomberais pas dans ces clichés fumeux d’un autre siècle. Ce sera H comme Hospitalité. Pourquoi ? Parce que !
Parce qu’à l’heure (H) de faire votre choix d’un territoire où poser valises, famille, projets, économies il est bien une dimension essentielle que vous devrez mesurer et appréhender AVANT votre installation : l’hospitalité du territoire. Outch me direz-vous ! Voilà bien une dimension subjective, versatile, impalpable. Certes, je vous l’accorde, mais en retour accordez-moi l’importance de cette qualité locale qui facilitera grandement, si elle est présente, votre installation et votre épanouissement sur votre nouveau lieu de vie non ? Ces derniers temps, des tensions naissent autour de l’accueil de migrants, de réfugiés. L’Autre fait peur, l’Autre devient le bouc émissaire.
Cela met d’ailleurs en relief la cruelle absence d’accompagnement de ses populations. Rien n’est fait pour leur faciliter l’insertion, la valorisation de leurs énergies et de leurs nombreuses compétences. Un gâchis humain. Un déni d’humanité. Et dire que certains territoires ruraux sont en crise de démographie !
Bref, avec cette fâcheuse et honteuse actualité, vous devinez chères lectrices, combien cette notion d’hospitalité s’avère une dimension essentielle dans l’attractivité d’un territoire. Bien au-delà de ses caractéristiques économiques, ses équipements, ses autoroutes et son très haut débit.
Prenez le temps d’ausculter le territoire, de découvrir son tissu associatif, d’interroger d’anciens néos, de repérer ses lieux de rencontres publiques, ses manifestations culturelles, son « image ». Testez en quelque sorte l’indice d’Hospitalité territorial ! Et pourquoi pas ?
Oh ? Il est déjà cette heure ? Désolé mais il est tard, Madame, il faut que je rentre chez moi.
À dans trois mois !
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